Olufemi Sanyaolu alias Keziah Jones est né et a grandi à Lagos, au Nigeria. Il a quitté le Nigeria à l’âge de huit ans pour faire ses études en Angleterre à Millfield, une école publique du nord de Londres. Se déplaçant entre Londres et Paris et toujours accompagné de sa guitare, Jones a acquis une réputation de musicien unique et d’interprète charismatique au style « hard funk » unique. En 1992, il sort son premier album Blufunk Is A fact, comprenant le premier single et désormais classique, « Rhythm Is Love« , qui est devenu un succès mondial. Keziah a maintenant sorti six albums studio qui ont engendré d’autres succès, dont « Where Is Life« , « A Million Miles From Home », « Beautiful Emilie », « Femiliarise », « Kpafuca » et « 1973 ».

Keziah a cité Fela Kuti, Miles Davis et Jimi Hendrix comme influences musicales importantes. Son son désormais légendaire est décrit comme « Blufunk », qui à l’origine est une infusion de punk-funk croisée avec des rythmes yoruba qu’il a fait évoluer au fil des ans. Véritable artiste live, Keziah donne constamment des spectacles et des festivals à travers le monde.

Keziah, qui vit et travaille entre deux mondes, a toujours évalué la relation entre les hémisphères nord et sud dans son art. « Ce que je veux montrer au monde, c’est la modernité de l’Afrique postcoloniale, loin de l’image que véhicule le monde occidental d’un continent dévasté par la famine et/ou la guerre. Je parle de la jeune Afrique urbaine. 25 millions de personnes vivent à Lagos ! La culture africaine contemporaine moderne est une réalité. Aujourd’hui, la culture africaine a prouvé sa vivacité dans la musique avec le son naissant de l’afrobeat, dans la mode et l’art, le tout nourri par la diaspora.